1. LES DÉCHETS ÉLECTRONIQUES.

Les composants électroniques sont à base de silicium, qui est un élément inoffensif que l'on retrouve dans le sable, l'argile, le granit etc..
Mais ce silicium est "dopé" enrichi de métaux et d'éléments parfois très toxiques. Certains composants électroniques en contiennent aussi en dehors du silicium.
Ce sont souvent des métaux dits lourds, attaquants le système nerveux, les reins, le fois, des humains mais aussi d'autres espèces (bétail, gibier, poissons, etc.) à leur tour consommés par les êtres humains ou ils viennent se concentrer.
( Voir à ce sujet, entre autres les travaux du professeur François Ramade de l'université d'Orsay PARIS XI, pionnier de l'écotoxicologie).

Une ressource rare et stratégique.

Ces métaux sont aussi parfois des éléments rares qui au rythme actuel d'extraction verront leurs gisements de minerais connus épuisés pour quelques uns dans les 15 à 20 ans!

Certains sont tellement rares et stratégiques que des guerres sanglantes ont eu lieux pour maîtriser leur approvisionnement, comme au Congo ex-belge.

L'idée est donc rationnellement que les déchets électronique les contenant ne doivent pas être vus comme des déchets mais comme les ressources stratégiques d'un avenir proche.

Penser qu'il suffit de les mettre en décharge pour plus tard exploiter ces décharge comme des mines est possible, mais dépensera beaucoup plus d'énergie, alors qu'elle sera probablement plus rare et plus chère. De plus une partie de ces métaux seront entre temps allés polluer nos eaux ou notre terre,.

Je n'ai pas fait d'étude sérieuse sur le sujet, aussi l'idée suggérée est purement intuitive.

L'étude reste à faire.

SOLUTION PROPOSÉE.

Il conviendrait probablement de prévoir un dépôt par zone urbaine, la côte basque, la région de Pau, celle de Mourenx (?), recevant et triant ces déchets dans un hangar suffisamment grand (1 ha?) pour les mettre à l'abris du lessivage par les eaux de pluie.

Dans ce hangars on peut prévoir un minimum de main d'oeuvre pour accueillir, trier et stocker la partie intéressante de ces appareils.

On peut en effet démonter les fils de cuivre, coques métalliques et plastiques, ou en bois, pour les revaloriser immédiatement suivant les circuit actuellement au point, comme ferrailles, plastiques, bois de trituration ou destiné à l'incinération .

Cela réduira d'autant le volume à traiter.

Des employés titulaires d'un BEP ou d'un bac professionnel en électronique peuvent identifier et trier grossièrement des composants. ce stockage sélectif permettra plus tard de retrouver plus facilement les métaux et éléments recherchés.

Un plus serait que le toit du hangars soit en panneaux photo-voltaïques alimentant le réseau au travers d'un onduleur. Pour une installation reliée au réseau, l'amortissement est de l'ordre de 6 ans. Moins pour une grosse installation car le prix du panneau baisse. Hors cette structure est prévue pour 10 ou 20 ans.

Pour cette raison elle ne peut être réalisée que par une collectivité territoriale publique, ou l'État.


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