1. Quelques idées fausses.

1.1. Le "peer to peer" est légal.

On entend parfois dire que le téléchargement en "peer to peer", soit de pair à pair en français, est illégale. C'est faux.

Ce mode d'échange de fichiers est parfaitement légal. C'est son usage pour se procurer des oeuvres sans en avoir le droit qui est illégale. Chaque jour cette technologie est utilisée aussi pour distribuer des documents, des logiciels, des oeuvres légalement téléchargeables.

Ainsi les logiciels libres sont conçus dans le but d'êtres librement recopiables et distribuables. c'est la volonté de leurs auteurs.

Il existe aussi des oeuvres librement copiables, musique, images, etc..Il existe un art libre.

La technologie "de pair à pair" consiste simplement à ce que l'ordinateur de chaque participant à ce réseau soit lui-même une source de téléchargement pour les autres.

Cette technologie en elle-même est légale.

1.2. La rémunération par la licence globale.

Certains disent que la rémunération des artistes à l'aide de la licence globale est difficile voir impossible. On dit aussi que cela demandera une armée de fonctionnaires.

C'est faux.

La principale difficulté évoquée est de connaître la part qui revient à chaque artiste.

La technologie "de pair à pair" facilite au contraire cette répartition. On peut en effet savoir quelles sont les oeuvres les plus téléchargées. Ce sont celles qui sont aussi les plus mises à disposition. Une simple surveillance du réseau, non intrusive pour la vie privée des particuliers, donne déjà de bonnes informations à ce sujet.

L'instauration de serveurs de téléchargement par les distributeurs ou par l'État, quelques ordinateurs reliés au réseau, permettra par la surveillance automatique de ces serveurs d'affiner les statistiques de téléchargement. En réalité une poignée d'employés suffirons donc à maintenir un système en grande partie automatisé. Tout au plus sera il nécessaire de s'assurer qu'ils ont la qualification informatique et mathématique (statistiques et probabilités) suffisante. Un niveau Licence (Bac + 3) devrait suffire.

La rémunération des artistes par la licence globale est possible et facile, à l'aide d'outils informatiques automatisés.