Index des pages écologie

Remise en question réele des World Compagnies.

Solution alternative?

Je n'ai pas vu de remise en question du système des world company qui sont en train de changer notre monde, dans les programmes des dernières legislatives.

J'entend par remise en question, la proposition d'une solution alternative.

Toutes les réformes que nous pourrions propose se heurterons au même problème :
l'énorme différence de pouvoir et de richesse entre les citoyens et les super-riches et leurs outils , les entreprises supra-nationales.

On l'a bien vu avec le passage des lois LCEN, DADVSI, Sarkozy-Perben, etc..

Deux idées.

1° Nationaliser ces entreprises, et les atomiser en coopératives.

L'État n'a pas d'argent?

Ce n'est pas grave. tout les jours à la bourse on achète des entreprises avec de l'argent que l'on n'a pas. Il suffit d'en faire autant.

Donc :

a) nous élisons un parti anti world company (partie la moins facile du programme!).

b) Les world company qui sont sur le sol français, ou européen si on réussi le coup avec le parlement européen, sont rachetées, mais on ne paye pas, enfin pas tout de suite.

c) Les "WC" sont alors atomisées en PME. Facile. là aussi on reprend une idée de base du libéralisme capitaliste. Dans une Entreprise, avec un E majuscule, chaque service doit devenir un centre de profit. Ce sont les tueurs de coûts payés très cher qui le disent.

Donc chaque service ou presque peut devenir une entreprise...

d) On revend chaque entreprise à taille humaine à ses employés, sous forme de coopérative, avec éventuellement une part à l'état quelque part.

Une formation doit être donnée aux employés sur le fonctionnement des coopératives. En général ce peut être rapide. les gens comprennent bien ce genre de chose (leur salaire en dépend).

Peut être faut il créer et proposer un statut ou il ne pourrons pas vendre leur actions en dehors de la boite. (Ça doit déjà exister)

Si les employés ne veulent pas racheter leur boite, elle est mise aux enchères publiques.

e) après, et seulement après, on rembourse les actionnaires initiaux de la WC. On commence par les petits porteurs, et ensuite on prend son temps pour les gros.
Comme ils font eux même.

2° Droits douaniers.

Pour se protéger du dumping social, et de la captation du capital mondial par le dictature orwelienne chinoise, ou de toute autre pays "camps de travail", on met des barrières douanières.

Si on ne peut le faire pour l'Europe, cas idéal, alors il faut remettre en cause l'Europe.

Ces barrières douanières sont de 2 ordres.

a) barrière financière

Classique mais indispensable. ce sont les droits d'importation, mais aussi les droits de ports, d'aéroports pour le fret. Une des causes du malheur actuel est la mise en concurence de tous avec les gens les plus exploités de la planète. c'est permis par le coût de transports faibles. renchérissons le droit d'entrée. (Et puis cela diminuera la production de gaz à effet de serre).

Une partie de ces taxes pourraient être versées à des ONG de dévellopement genre CCFD.

b) Barrières de qualité.

Actuellement les effectifs de la répression des fraudes et de la douanes ne peuvent garantir l'importation d'articles, d'outils, de jouets, qui respectent les règles de sécurité européennes. leurs effectifs ont été diminué entre autres dans ce but (favoriser le commerce) et pour faire des économies budgétaires. Cela continue..

Au passage c'est là que l'on voit que les prolo qui ont voté Sarko-le démon par peur du chomage ont tout compris...

Donc vérifier beaucoup plus qu'actuellement le respect de règles de qualités, et la présence de notices correctement rédigées et lisibles , dans les langues des pays importateurs y compris les langues régionales. Notices vérifiées par un lecteur de niveau licence dans sa langue. On pourrait compter le basque, le breton, l'Occitant,..., parmi les langues d'usage en France.

Comme ça M. Wong de Nankin, qui fait trimer 2000 employées 12 h/jour 7 jour par semaine pour fabriquer des postes de radios à deux balles, devra en plus se payer les services d'un licencié francophone, bascophone, bretonophone, etc.. pour lire et vérifier sa notice foireuse.

:-]]

Sinon, il pourra toujours les vendre en Chine ses produits. mais là il va se heurter à un problème. Comme disait un sale gauchiste nommé Henry Ford, qui avait la vilaine habitude de bien payer ses employé et de conseiller aux autres d'en faire autant :

<<Si vous ne payez pas vous employés, qui va acheter vos produits?>>

Que les usines chinoises profitent aux citoyens chinois, et qu'en plus ils les auto-gèrent, voilà tout le mal que je leur souhaite.

Agriculture.

Nous même en exportant nos produits agricoles subventionnés, nous ruinons nombre de paysans africains, qui ensuite n'ont d'autres ressource que d'émigrer en Europe. Un étudiant de Guinée (ancienne AOF) m'a confirmé que dans son pays c'était la principale cause de départs.
Dans un même temps nos éleveurs importent des milliers de tonnes de tourteaux de soja du brésil, ou 25% de la population souffre de la famine.

Il nous faut donc balayer devant notre porte, et nous assurer que les paysans européens nourrisent l'Europe, les paysans africains l'Afrique, et les agriculteur brésilien le Brésil.

Jean-Christophe Monnard