Index des pages écologie

Transports.

La solution pour l'après pétrole.

Constat.

Bientôt le pétrole sera rare et cher. Heureusement, car il nous faut limiter les émissions de carbone fossile et trouver d'autres procédés, d'autres manières de vivres.

heureusement, car le sur développement du transport routier atteint un niveau insupportables . les nuisances n'en sont plus justifiées, et surtout, il contribue largement à deux maux de notre époque, le changement climatique par les émissions de gaz à effet de serre, et la mise en concurrence de tout le monde contre tout le monde avec ses conséquences sur les dé-localisations, le dumping social, etc..

Le charbon nous permettrait de produire de l'essence de synthèse pendant 300 ans, mais cela augmenterait terriblement les productions de gaz à effet de serre.

Il faut donc s'organiser autrement qu'avec le système

[camions + moteurs à combustion interne + autoroutes ].

Décroissance?

Certains préconisent une forte limitation des transports en re-localisant l'économie.

Je pense qu'il faut aller dans ce sens, mais jusqu'où ?

Par exemple, lorsque je vais chez le dentiste, le médecin, ou lorsque j'utilise ma salle de bain ou mon ordinateur (sous GNU/Linux), je bénéficie des produits d'une société technicienne industrielle. cette société peut rendre disponible ses produits au plus grand nombre, entre autre grâce à une certaine spécialisation, et donc grâce à un minimum de transport.

Le niveaux de vie moyen du début du XX° siècle ne me semble pas acceptable si on connaît comment vivaient la majorité des français.

On peut réserver l'économie à une élite. Les ressources de la planète sont limitées. certains considèrent donc qu'il n'y en a simplement pas pour tout le monde. je préfère une autre solution sociale, orientée vers un meilleur partage, et l'utilisation de solution technologiques adaptées.

Si la connaissance a amené un problème, ce n'est pas l'ignorance qui va le résoudre.

Le système Freycinet modernisé.

En fait mon idée reprend celle du ministre des transports de Napoléon III, M. Freycinet. Il voulait que chaque chef lieu de canton soit relié au réseau ferré. Cela explique les petites voies à écartement de 1 m (au lieu de 1,41 m) qui apparurent dans certains cantons, et dont 2 ou 3 subsistent comme voies touristiques.

De nos jours, on peut reprendre un schéma similaire.

Un réseau ferré dense reliant les chefs lieux de canton, mais aussi les zones industrielles les plus importants. Ensuite, sur les derniers km, moins de dix, les marchandises sont transportées sur un camion électrique ou même avec un fardier hippomobile (2 percherons, 4 tonnes transportées à 12 km/h).

Ce qui change par rapport à l'époque de M. Freycinnet?

Chaque colis, palette, conteneur, peut être accompagné d'un code barre, ou d'une puce électronique RFID, et suivi en temps réel par informatique.

Le paquet réel sera suivi et orienté un peut comme les paquets virtuels de données dans l'internet. Dans les gares de triages, départementales, puis régionales, le transfert des palettes et conteneurs normalisés d'un train à l'autre, peut en grande partie s'automatiser.

Exemple :

Un agriculteur du pays basque, M. Etcheverry produit du maïs, bio avec des semences de variété locale, naturellement. En Bavière, à Hohenschwangau, Mme Schmitt élève des poules pondeuses.

Il lui manque un peu de grain pour finir la saison. la production locale ayant eu des problèmes à cause du changement climatique. Elle commande donc 1 tonne de maïs à M. Etcheverry. Ils sont tout les 2 agriculteurs bio, et surtout le grand-père de M. Etcheverry a fait un stage de longue durée entre 1940 et 1945 dans la ferme de Mme Schmitt, dont la grand-mère garde un souvenir ému. Depuis les deux famille se sont régulièrement rendu visite .

Lundi matin donc M. Etcheverry charge sa remorque d'une tonne de maïs en vrac et au rythme de ses 2 boulonnais va à la gare de Hasparren. Là, son partenaire de Mush, Manex Hirrigoyen charge le maïs dans 2 conteneurs sur palettes normalisées, enregistre l'expéditeur, et le destinataire dans les puces RFID placées à la base des palettes, et sur des étiquettes en papier, juste par sécurité. Ces données, avec le n° des palettes sont aussi communiquées au système informatique de gestion des transports, mais de manière anonymée, avec juste les gares de départ et de destination et un n° de lot, pour ne pas contrevenir aux directives de la CNIL.

Puis il charge les 2 palettes sur le wagon plat du train de messagerie locale qui passe comme chaque matin en gare d'Hasparren avant de finir sa boucle Bayonne -Ustaritz-Cambo-Hasparren-Urt-Bayonne sur les voies cantonales.

Vers midi les palettes sont transbordées automatiquement en gare de Bayonne sur le train de messagerie nationale de début d'après midi, destination le centre de tri d'Orléans, pour éviter Paris, puis en soirée direction l'Est,sur un train à destination de Nancy, puis un autre en direction de Munich via Strasbourg, et arrêt en Bavière à Hohenschwangaue le mardi en fin de matinée.

Là, Hans Rupperswald, attend avec son camion électrique, dont les accumulateurs se sont rechargés pendant la nuit grâce à l'électricité produite par les nombreuses centrales hydrauliques de Bavière. Il réceptionne les palettes, livre le grain à Mme Schmitt, et rentre très prudemment livrer les palettes vides à la gare.

Une plus grande efficacité énergétique.

Avec un tel système, déjà en place dans certains entreprises de messageries (malheureusement en tout camion beurk !) On peut espérer transporter les marchandises, en chemin de fer, de manière bien plus sûre et moins polluante, et presque aussi vite qu'avec l'actuel système.

Le système du chemin de fer a été développée à cause de sa grande efficacité énergétique. Dès 1827 on utilisait des wagonnets tirés par des chevaux pour transporter le charbon à St Etienne à cause de l'économie de fatigue pour les bêtes.

Non seulement on pourrait assurer un transfert de la source d'énergie du pétrole vers de l'énergie électrique produite proprement (hydraulique, éolien, photovoltaïque relié au réseau, marémotrice, etc..) mais en plus l'énergie totale nécessaire serait moindre.

Autre différence, les emplois actuels de camionneurs seront remplacés par des emplois fixes aux gares locales pour transborder les marchandises entre rail et véhicules routier, ou pour conduire ces véhicules qui ne sortirons pas du canton ou à peine plus.

Comme ça, "dédé le camionneur" rentrera chez lui tout les soirs, et ne passera pas la semaine sur la route entre le Portugal et la Scandinavie.
(Mais qu'en pense sa femme?)

Conclusion.

Bien sûr, il faut réduire les transport, et de beaucoup. Mais, nos demandes de confort ne sont pas toutes illégitimes, et un minimum de société industrielle bien pensée peut satisfaire les plus importantes sans péter la planète.