Supprimer les lignes aériennes intérieures,

une urgence concrète

Alors qu'il est urgent de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre, dont particulièrement le CO2 et certains oxydes d'azote, les gens considèrent comme normal de prendre les lignes aériennes intérieures. L'avion est un mauvais mode de transport de ce point de vue. Il émet beaucoup plus de gaz à effet de serre par passager et par kilomètre que les autres transports en commun, en particulier beaucoup plus que le train à traction électrique. (Si l'énergie électrique est produite proprement)

Il me semble donc des plus rationnel de demander la suppression pure et simple des lignes aériennes intérieures.

Elles sont très remplaçables par l'utilisation du train. Bien sûr on peut objecter des arguments pratiques sur le temps de trajet, le confort, et la commodité de l'avion. Outre que les formalité d'embarquement et le trajets entre l'aéroport et le centre ville diminuent cet argument, je répondrai surtout qu'intrinséquement, il n'est plus acceptable.

L'affirmation que l'avion ou n'importe quel autre mode de transport ou procédé émetteur de CO2 soit apparemment plus pratique doit surtout le rendre suspect. C'est bien parce que l'usage du charbon, puis du pétrole et du gaz sont "pratiques" qu'ils nous conduisent à une catastrophe climatique de plus en plus certaine. Leur aspect commode et efficace en a généralisé l'usage, et c'est bien cette généralisation qui amène l'effondrement climatique, et bien d'autres dégâts(*). En outre l'enjeu est tel, la survie physique de nos enfants et petits enfants, que vouloir préserver ces procédés "pratiques" considérés comme "normaux", est une abération. Dans cette affaire, les comportement considérés jusqu'à il y a peu comme normaux, se révèlent finalement extrémistes. Les lois de la physique et de la chimie appliquées à l'atmosphère de notre planète ne sont pas négociables.
Dire " je continue à prendre l'avion parce que c'est plus pratique " n'est ni raisonnable, ni acceptable.

Il faut non seulement supprimer les lignes aériennes intérieures, mais aussi interdire l'aviation d'affaire, les vols privés, qui sinon se développeraient, toujours pour divers prétexte pratiques. Le maintient des vols de transports privés, particulièrement des jet à réaction de type falcon et autre learjet confirmerait une logique ou une minorité de riches profiterait de la frugalité de la majorité pour continuer un mode de vie destructeur de ressources et de climats.(**)

Seul les vols d'aviation de tourisme peuvent être tolérés, en quantité limité, par la nécessité pour le pays d'avoir un vivier de pilotes. D'autres travaux aériens comme la cartographie par photographie , les évacuations sanitaires, etc, sont tellement utiles et suffisamment peu nombreux qu'ils devraient légitimement être conservés.

Cette décision ne sera prise que si suffisamment de citoyens en prennent conscience et la demandent. Je vous demande donc de faire circuler ce texte, de le renvoyer de manière virale à votre carnet d'adresses de courriels, et de l'envoyer en particulier à vos élus, avec vos éventuels commentaires.


(*) spéculation immobilière, goudronnage et bétonnage de nos terres arables, enlaidissement des paysage et des périphéries des villes par les Z.I., bruit, etc..

(**) C'est un exemple où que l'on voit que les trop fortes différences de revenus et de richesses sont nuisibles. Si une règle est appliquée au grand nombre pour préserver notre environnement, la tentation et l'occasion seront trop fortes pour les riches et autres membres de la "jet society" de la contourner, d'échapper aux taxes et autres barrières. Les pays qui ont le meilleur état sanitaire, scolaire, de sécurité intérieure, et qui sont les plus conscientisés sur l'envirronement sont ceux où l'écart des revenus est le plus faible. Il ne nous faut donc pas de bouclier fiscal, mais plutôt une faux fiscale!